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Saison de la Terre
Semaine du Mouvement
Jour Divin
Dernier Quartier



102050




    Légende des Jumeaux     

Histoire tirée du groupe de discussion : fr.groups.yahoo.com
Le 2 octobre 2001, Philippe Sigaud nous a traduit ces lignes.



Les Jumeaux (Légende Elmali)

   Durant l'Age Stagnant, Yelm le Mauvais Empereur régnait sur tous et sur tout d'une poigne dorée : le rire n'existait pas, pas plus que le vent ou les nuages sacres. L'ordre était absolu et nul ne pouvait changer son rôle car tout était déterminé par la volonté de Sa Trop Lumineuse Majesté. Le Mauvais Empereur dirigeait depuis le Palais d'Or et de Cristal, au plus haut de l'Aiguille elle-même. Il était servi d'une manière abjecte par une cour qui répondait a ses moindres désirs, sans oser critiquer Sa Brillance. Mille concubines impériales, mille cuisiniers et mille fois mille serviteurs satisfaisaient ses moindres envies.

   C'est dans le Harem de Lumière que naquirent les deux frères, des jumeaux. Enfantes par le Mauvais Empereur lui-même, on leur donna des noms honorant leur géniteur : Yelmalio pour l'aine, Elmalio pour le second, destine a servir son frère. Car telle était la Loi et telle était leur destinée, prévue et écrite par leur père sur son Trône d'Or et de Feu.

   Très vite, les deux frères se révélèrent tous deux d'excellents guerriers, comme il convenait aux fils du Monarque Parfait. Cavaliers intrépides, archers hors du commun, aimes des chevaux et des hommes [1], ils répondaient à toutes les attentes de leur père. Yelmalio, désigne Aine par la grâce de son père était celui a qui revenaient les postes de commandement : c'est a lui que son flamboyant père donna les fameux Piquiers Célestes et les Douze Phalanges Rayonnantes. Elmalio, plus discret comme le demandait son éducation resta en arrière, servant son frère comme conseiller et fidèle second. Il supporta les brimades que son frère lui infligeait, car il pensait alors que cela était juste et bon. Ainsi en avait ordonne l'Auguste Maître de la Création.

   Vint alors Orlanth, le Jeune Vent, impétueux maître des tempêtes. Il était encore sans tribu ni épouse et fut mal reçu par le Mauvais Empereur car il n'obéissait pas a l'ordre des choses selon Yelm. De nombreuses fois il vint, de nombreuses fois il défia l'Empereur, jusqu'a ce qu'il arriva avec Mort. Il tua Yelm, le précipitant dans les Ténèbres Eternelles. C'était le début de l'Age des Tempêtes, que nous célébrons encore de nos jours.

   La Cour de Lumière fut bien sur bouleversée par l'acte d'Orlanth, mais nul ne pu l'attraper et il fonda bientôt son royaume et sa tribu, attirant à lui des dieux venus des Six Directions. Pour la première fois, la Tribu du Ciel n'avait plus de chef. Personne pour donner les ordres, personne pour ordonner le monde. Nul dieu ne répondit à leur appel : les autres frères de Yelm sont par trop distants ou impropres à diriger. Bientôt, les Capitaines Stellaires se disputaient avec arrogance la possession du Trône d'Or et de Feu. Yelmalio n'était pas en reste, soutenu encore par son fidèle frère. Mais, pour la première fois (car l'acte d'Orlanth créa de nombreuses Premières Fois qui changèrent le monde) il réfléchissait à la vie qu'il menait et a sa destinée, depuis toujours écrite dans l'or. Et, regardant autour de lui il ne vit pas l'honneur et la justice qu'on promettait au peuple, mais arrogance et mesquinerie. Mais Elmalio était généreux et prudent et il décida de rester encore avec son frère Car, sûrement, tout ce désordre ne venait que de l'absence du Divin Monarque ? S'il suivait Yelmalio, le plus beau, le plus courageux et le plus honorable des fils de Yelm, alors tout serait pour le mieux ? Sûrement ?

   Mais tout n'alla pas pour le mieux.
   Bientôt des rumeurs arrivèrent aux oreilles de Yelmalio : le Peuple Ténébreux, les Uz dévoreurs, enfantes par l'obscurité immonde dans des gouffres sordides était sorti des Enfers. Il partit en guerre pour protéger la Tribu du Ciel, suivi par son fidèle frère Longuement ils combattirent et souvent il repoussèrent les Uz et leurs noirs démons. Mais de partout ailleurs des ennemis apparurent, profitant du désordre qui régnait sur le monde : le Peuple de l'Hiver tendit ses doigts glaces vers les riches champs de blé, le Peuple Logique amena ses chevaliers et leur étrange magie, les barbares des Tempêtes étaient partout, frappant l'Empire de toute part et gagnant souvent.

   Durant toute cette période, Yelmalio et Elmalio protégèrent leur peuple, luttant pour les innocents et les opprimés. Ils étaient féroces avec leurs ennemis, généreux avec leurs proches, honorables avec leurs égaux. Mais peu a peu, une faille grandit entre les deux frères. La ou Elmalio prônait de temps a autre la discussion, Yelmalio voulait la mort. La ou Elmalio voulait protéger avant tout, Yelmalio voulait attaquer. La ou Elmalio parlait d'une nouvelle voie, Yelmalio ne voulait rien savoir, attendant le retour de Yelm. Plus les choses empiraient et plus la différence entre les deux frères s'élargissait. Mais Elmalio était le benjamin, et comme tel tenu d'obéir à son frère Il le fit sans rien dire, mais il se mit de plus en plus à faire une chose interdite chez le Peuple du Ciel : penser.

   Un jour qu'il était en patrouille Elmalio croisa une mince femme toute de blanc vêtue, poursuivie par une immonde chose, une de ces créatures que le Chaos engendre. Les cavaliers d'Elmalio chargèrent et prirent d'assaut la créature. En quelques instants elle fut vaincue et Elmalio s'apprêtait à la tuer lorsque la Blanche Déesse lui posa une main sur le bras.
   - Lumineux guerrier, retient ton arme, car cette créature ne mérite que notre pitié et pas notre haine. Ne vois-tu pas qu'elle souffre plus que nous ? - Que dis-tu donc, femme ! C'est le Chaos, et le chaos ne mérite que la mort ! - Mais tuer engendre la haine dans ton cœur. Et la haine engendre la violence, puis la mort. Ne vois-tu pas que si tu la tues, tu mèneras la haine chez toi et que le Chaos aura gagne ? - Je ne veux point écouter tes gémissement de femme, femme ! Et il tua la créature sans frémir.
   La Blanche Déesse le regarda longuement sans rien dire, puis posa de nouveau sa main sur son bras. Sentant une douce chaleur, Elmalio retira sa main.
   - Femme ! Que m'as-tu fait ? Explique toi et craint mon courroux ! - Je n'ai fait que retirer le Voile Dore sur tes yeux, brillant seigneur. Je me nomme Chalana Arroy et loin de moi toute idée de te faire du mal. Je n'ai fait que te guérir de ton aveuglement pour te permettre de choisir ta vie librement car c'est le don du Roi Orlanth.
   Et Elmalio sentit que c'était vrai. Contre les conseils de ses soldats, il laissa partir la Dame Blanche et réfléchit longuement.

   Ses soldats en parlèrent à Yelmalio qui sermonna son frère Mais Elmalio n'était plus aveugle par sa propre lumière et il vit que son frère était empli de dépit. Comme il l'aimait encore, il continua de le servir.

   Plus tard, alors que des hordes d'Uz attaquaient des villageois, Elmalio partit avec ses troupes pour les protéger Quel ne fut pas sa surprise de voir parmi eux une jeune femme rousse comme les braises et dont la lance frappait les Uz plus vite que ne tombe la grêle d'Helemakt. Elmalio s'approcha d'elle et lui dit : - Femme rousse dont j'ignore le nom, va donc te réfugier avec les autres femmes et laisse nous protéger ce village.

   La jeune guerrière le regarda droit dans les yeux, sans les baisser doucement comme toutes les femmes de la Tribu du Soleil doivent le faire.
   - Je suis Vinga aux pieds légers ! Vinga Fille d'Orlanth ! Je me bats aussi bien que toi sinon mieux, gueule durée ! Affronte plutôt les Uz que de perdre du temps à lutter contre l'évidence !

   Elmalio manqua de s'étouffer de colère devant l'impudence de cette femme, mais elle bondit parmi les Uz et il bondit à sa suite pour la défendre. Et force lui fut d'admettre que cette jeune déesse se battait fort bien. Plusieurs fois au cours du combat ils se retrouvèrent dos a dos et se sauvèrent la vie, car les Uz étaient nombreux.
   A la fin du combat, Elmalio partit sans rien dire, laissant Vinga s'occuper du village et leur parler du Roi des Tempêtes

   Ses soldats maugréèrent et en parlèrent à Yelmalio qui tança vertement son frère Mais Elmalio ne dit rien et vit que son jumeau n'était plus son jumeau. Fige dans l'Or, il ne pouvait plus bouger et changer alors qu'Elmalio se prenait à sentir le vent sur son visage.

   Il advint que la Tribu du Ciel lança un grand assaut contre la Tribu des Tempêtes Prenant de nombreux captifs sous les ordres de Yelmalio, ils revinrent avec ces esclaves dans leurs chaînes d'or et les forcèrent à travailler dans les champs célestes. Mais Elmalio sentit que cela n'était pas bon. Il alla voir son frère et lui dit : - Ne sens tu pas que ces gens ne sont pas nos vrais ennemis. C'est la haine qui t'aveugle !

   Yelmalio pinça les lèvres et devint incandescent : - Pitoyable copie de moi-même ! Ce ne sont que des barbares sans loi ! Il vaut encore mieux pour eux travailler dans nos champs, nourrissant nos guerriers qui versent leur sang pour l'Honneur et la Justice ! Je te trouve bien étrange. Tu me sembles avoir oublie la Brillance qui était tienne à ta naissance ! Tu as oublie le visage de notre père !

   Et Yelmalio fit venir les captifs et les tua tous sauf une. Il se tourna vers son frère et lui tendit sa lance ensanglantée : - prouve-moi donc que ton cœur est fort et ton âme est pure ! Tue donc cette femme !

   Elmalio regarda la captive entendue à ses pieds et répondit ainsi a celui qui n'était plus son frère : - Je vais effectivement suivre ce que me disent mon cœur et mon âme.

   Il prit la lance des mains lumineuses de Yelmalio et se pencha vers la captive. Mais au lieu de la tuer, il la prit soudain dans ces bras, sauta sur son cheval et s'enfuit avec elle, poursuivi par les hurlements de Yelmalio et de la Tribu du Ciel. Répudiant son frère, Yelmalio lança ses meilleurs guerriers à ses trousses. Longue fut la poursuite et grandiose la bataille et encore de nos jours, on voit des traces brûlées a certains endroits, qui sont les marques des coups qu'ils se portèrent. Mais Elmalio, excellent guerrier tout autant qu'il fut, ne put vaincre tous ces adversaires. Il finit blesse et chuta lourdement de sa monture. Il leva son visage sanglant vers la jeune captive et lui dit : - Belle inconnue, fuit donc et rejoint ton peuple. Je ne peux plus rien pour toi !

   Mais la belle ne s'enfuit pas. Alors que la terre grondait sous les sabots des derniers cavaliers encore a leurs trousses, elle se retourna et parla d'une voix forte dans la langue des chevaux. Et les montures des guerriers du Ciel s'arrêtèrent et tendirent l'oreille. Insensibles aux coups de leurs cavaliers, ils écoutèrent ce que la jeune déesse leur déclara. Soudain, il ruèrent et se cabrèrent et bondirent tant et si bien que les Cavaliers Célestes se retrouvèrent avec leurs postérieurs dores dans la poussière. Les chevaux trottèrent alors vers la jeune déesse qui leur promit de les prendre dans la Tribu des Tempêtes Elle se pencha alors vers Elmalio agonisant au sol et le hissa d'un bras en travers de sa selle (car fortes sont les femmes des Tempêtes). - Laisse-moi donc, lui dit Elmalio. Je ne suis pas de ton peuple et tu ne peux rien pour moi. Je mourrais heureux, sachant que j'ai enfin fait ce qui est juste.

   Mais la jeune femme le regarda avec un sourire et écarta une mèche de cheveux du front d'Elamlio.
   - Beau guerrier, ce serait une honte de te laisser mourir. Accroche-toi à la vie comme tu t'accroches à ta selle.
   
   Lorsque Elmalio se réveilla, il vit penche sur lui la Blanche Dame. Elle se redressa et annonça à la ronde : - Il va mieux. Je pense qu'il survivra.
   
   Plissant les yeux, Elmalio vit qu'il était dans une grande maison toute de bois, aux poutres peintes de symboles des Tempêtes La foule se pressait autour de lui et il reconnu la rousse déesse Vinga et la belle inconnue qui l'avait sauve parmi les gens présents. Une voix forte domina le tumulte et Elmalio reconnu le grondement de tonnerre qui est la parole d'Orlanth.
   - Alors, que m'a-t-on dit ? Qu'on m'avait ramène ma fille ?

   La foule écarta et Orlanthi lui-même vint se pencher au-dessus d'Elmalio.
   - Tu m'as l'air en bien mauvais état, mon garçon. On m'a dit que ma fille t'avait capture. Est-ce vrai ?

   Et tous les Frères Tonnerre de rire, d'un rire comme une grande tempête qui fracasse les arbres. Dans le tumulte s'éleva la voix de la belle inconnue.
   - Non père, point capture. Ce beau guerrier m'a sauve de son frère qui lui demandait de me tuer comme il avait tue les autres captifs !

   Une grand silence se fit ou l'on entendit gronder au loin le tonnerre. La barbe d'Orlanth gonfla et une odeur d'éclair monta dans la pièce.
   - Ton frère est le chef de la Tribu du Ciel ? Et ils ont tue tous les autres captifs ! Qu'est-ce qui m'empêche de te tuer ?

   Tous les Frères Tonnerre rugirent et crièrent et ce bruit était comme un orage déchaîne dans le grand hall d'Orlanth. 'A mort ! A mort !' Clamaient-ils tous. Car tous avaient un ami ou un membre de sa famille parmi les captifs. Et Elmalio regarda Humakt en face et sut que s'en était fini de lui.

   C'est alors que la voix douce de la Blanche Déesse éleva parmi le tumulte : - Et est-ce ainsi que tu traites les blesses sous ton hall, Grand Orlanth ? S'il en est ainsi, je ferais un rempart de mon corps pour empêcher que tout mal lui arrive.

   Et Chalana Arroy joignit le geste a la parole et vint se placer entre Orlanth et Elmalio en souriant doucement. Les Frères Tonnerre se calmèrent un peu. Orlanth souffla et tempêta et agita le doigt sous le nez de Chalana mais rien n'y fit. - C'est la guerre ! Supposons que j'étende à lui ma protection. Que pourrait-il faire pour la Tribu ? - C'est un grand guerrier ! S’exclama soudain Vinga la Rousse. Je l'ai vu se battre contre les Uz et il m'a sauve la vie et j'ai sauve la sienne. Et je ne permettrais pas non plus qu'on lui fasse du mal.

   Et Vinga joignit le geste a la parole et vint de placer entre Orlanth et Elmalio en foudroyant les Frères Tonnerre du regard. Un tel silence se fit qu'on entendit Eurmal ronfler près du feu. Orlanth se tourna vers Elmalio : - Ma fille a tendance à exagérer. Ce qu'elle a dit est-il vrai ?

   Et Elmalio ravala ce que tout homme du Ciel aurait dit et choisit la Vérité. Il acquiesça et affirma que Vinga lui avait déjà sauve la vie.
   - Mais tu n'es pas de notre Tribu. Même si tu sais te battre, il te faudrait faire partie de notre famille et je ne vois pas comment cela est possible.
   - Moi je sais, dit la belle Redaylde qu'Elmalio avait sauvée et qui l'avait sauve en retour. Père, je suis prête à épouser cet homme et je ne permettrais pas qu'on lui fasse du mal.

   Et Redaylde joignit le geste a la parole et vint de placer entre Orlanth et Elmalio et posa une main sur le front de ce dernier. Un grand silence se fit et tous regardèrent Orlanth. Il fronça ses sourcils broussailleux et réfléchit longuement.
   - Tu sembles oublier quelque chose d'important ma fille.
   - Oui ? fit cette dernière en levant le menton, alors que Vinga se rapprochait avec sa lance et que Chalana croisait les bras sans rien dire.
   - Il faut peut-être demander son avis a ce 'beau guerrier' qui semble avoir envoûte toutes les femmes de ma tribu, déclara le Roi des Dieux avec un sourire.

   Il se tourna vers Elmalio toujours allonge : - Sache guerrier du Ciel que dans la Tribu des Tempêtes les femmes sont les égales des hommes et ont leur mot à dire. Veux-tu prendre le risque épouser ma fille Redaylde et d'avoir Vinga comme sœur ?

   Elmalio se lécha les lèvres, regarda la belle Redaylde et les déesses blanche et rousse qui le protégeaient.
   - J'accepte, puissant maître des vents, mais a une condition.
   - Laquelle ?
   - Mon nom est Elmalio. Et je ne puis le garder car il est lie à quelqu'un qui n'a jamais existe. Si je viens dans ta tribu, si j'épouse Redaylde la belle, je commence une nouvelle vie. Il me faut un nouveau nom. - Fort bien ! Voila qui est parle !

   Orlanth leva les bras et rassembla les nuages, sculpta les éclairs de ses mains nues et tissa les vents en de grandes magies de divination. Il se tourna alors vers la Tribu des Tempêtes toute rassemblée et déclama : - Les Vents ont parle ! Moi, Orlanth, Roi des Dieux et Dieu des Rois, je déclare que cet homme ici présent se nomme maintenant Elmal ! Et il sera notre lumière !

   Et tous les Frères Tonnerre de frapper leurs armes sur leurs boucliers ! Et c'est ainsi qu'Elmalio, jumeau de Yelmalio devint Elmal, plus tard appelle le Fidèle Thane, époux de Redaylde qui aime les chevaux. Mais ceci est une autre histoire...




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